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Les rejets interdits

Depuis le 1" janvier 2015, les rejets sont interdits pour le cabillaud et la sole. A partir du 1" janvier 2016 ils seront interdits pour la plie, le turbot, le flétan et le merlan.
Cette interdiction continuera d'être mise en place progressivement pour l'ensemble des autres espèces soumises à quotas d'ici 2019. De nouveaux systèmes de stockage vont se développer sur les bateaux ainsi que de nouveaux systèmes de valorisation de ces produits. L'amélioration de la sélectivité des engins de pêche va devenir un enjeu clef pour limiter ces rejets. Cependant, des techniques de pêche plus sélectives ne vont pas régler à elles seules cette question sensible (séparation des produits comestibles et non comestibles ; capacité de stockage à bord; capacité de traitement à terre, etc.). Les pêcheurs, notamment français et belges, mettent en avant des difficultés techniques (espace de cale, sélectivité des engins) et économiques (retour à terre plus fréquent) pour l'application de cette règle.

 

Cette nouvelle politique européenne devrait permettre d'obtenir des données plus fiables sur les captures réelles et ainsi évaluer les stocks de manière plus précise (les taux de rejets étaient estimés uniquement par échantillonnage). Les recommandations de capture devraient  ainsi se baser sur de meilleures données et être plus pertinentes.

 

La Norvège, engagée principalement dans des pêcheries mono-spécifiques, considère depuis longtemps les rejets comme un effet irresponsable de l'activité de pêche et une menace pour une politique durable de l'exploitation des ressources halieutiques ; les rejets y sont interdits depuis 1987 sur toutes ses pêcheries.
Depuis le Ier janvier 2013, Norvège, Suède et Danemark ont mis en place un accord d'interdiction des rejets dans l'activité de pêche (pour toutes espèces) menée dans le Skagerrak.