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Hannah Lindoff

Dernière mise à jour : juin 2023

 

Directrice du programme international de l’ASMI (Alaska Seafood Marketing Institute)

 

« La définition de la durabilité a évolué ces dernières années et va désormais au-delà de la seule gestion des pêches. »

 

 

En Alaska, la durabilité de la pêche repose sur cinq piliers : l’utilisation des ressources, la gestion de la pêche, la responsabilité sociétale intégrant les familles et les communautés qui dépendent de cette activité ainsi que l’écocertification. Chacun de ces piliers est très important pour la durabilité de cette industrie.

L’État, ainsi que les gestionnaires fédéraux, consacrent beaucoup de temps et d’argent à la gestion des pêcheries. L’industrie s’est engagée à assurer la santé et la résilience des populations de poissons et de l’écosystème marin grâce à une gestion des ressources transparente, collaborative et basée sur les données scientifiques.

Le marché demande de plus en plus la garantie de critères de durabilité, vérifiées par une tierce partie. Nous comprenons cette demande dans le contexte actuel. Nous avons également constaté une évolution de l’exigence de nos clients.

La définition de la durabilité a évolué ces dernières années et va désormais au-delà de la seule gestion des pêches. Cela n’a pas forcément amené l’Alaska à changer ses pratiques, car une grande partie de ce qui est demandé en termes de responsabilité sociale, par exemple, est déjà inscrite dans la loi américaine.

Toutes les études de consommation montrent que la durabilité et les pratiques éthiques sont très importantes pour les jeunes consommateurs, les générations Y et Z. Au fur et à mesure que ces tranches d’âge gagnent en pouvoir d’achat et que la génération suivante, encore plus consciente, entre en jeu, nous assisterons à une accélération de cette prise de conscience et de changements de pratiques vers une plus grande durabilité au sein de notre secteur et dans la plupart des autres… »